Endémique d'Amérique du Sud, mais également d'Amérique Centrale, le jaguar qui peut parfois être confondu avec le léopard, mais qui est plus grand et trapu, possède également une tête plus arrondie et massive. Plus proche du comportement du tigre, et aimant beaucoup nager, le jaguar qui fréquente les forêts tropicales, mais aussi d'autres milieux boisés ou ouverts, privilégiera les habitats proche de points d'eaux. Caractéristique, avec son pelage jaune à fauve, recouvert de rosettes noires qui lui permettent de se camoufler dans son milieu naturel, le jaguar est un redoutable prédateur mais sera toutefois être opportuniste en variant son alimentation à son bon gré, se nourrissant de cervidés, de capybara, de poissons ou encore de serpents. Menacé par la destruction de son habitat, notamment par les derniers incendies de 2019, le jaguar ne représente aujourd'hui pas plus de 50 000 individus à l'état sauvage.
NOM : Jaguar (Panthera onca)
CLASSE : Mammifères
ORDRE : Carnivores
FAMILLE : Félidés
TAILLE : Longueur, 1,10 m à 1,80 m, hauteur au garrot 70 cm.
POIDS : 80 à 130 kg
DUREE DE VIE : 10 ans
REPARTITION : Mexique, Amérique Centrale, Amérique du Sud.
HABITAT : Forêts tropicales et marécageuses
ALIMENTATION : Carnivore : cervidés, tapir, pécaris, reptiles, poissons...
REPRODUCTION : La maturité sexuelle du jaguar est atteinte vers l'âge de 3 à 4 ans, la durée de gestation est de 3 mois, et la femelle donne naissance de 1 à 4 petits.
PREDATEURS : L'homme et l'anaconda.
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Le serpent des blés, aussi connu sous le nom de Pantherophis guttatus, est une espèce qui intrigue et inquiète de plus en plus en France. Originaire du sud-est des États-Unis, ce reptile a fait son chemin dans l'Hexagone, où il s'est progressivement installé dans certaines régions. Mais comment ce serpent a-t-il fini par envahir certains écosystèmes français, et pourquoi représente-t-il une menace pour la faune locale ?
Le serpent des blés est un reptile non venimeux de la famille des colubridés, reconnaissable par sa couleur variant du rouge au brun avec des motifs caractéristiques. Dans son habitat naturel, qui s’étend des États-Unis à l'Amérique centrale, il vit dans des environnements variés, notamment les prairies, les zones boisées et les terres agricoles. Il tire son nom du fait qu'il est souvent aperçu près des champs de maïs où il chasse rongeurs et petits animaux, ce qui en fait un précieux auxiliaire pour les fermiers américains.
La présence du serpent des blés en France est en grande partie attribuée à sa popularité en tant qu’animal de compagnie. Facile à maintenir en captivité, docile et de taille moyenne, il a séduit de nombreux amateurs de reptiles. Malheureusement, certains propriétaires, incapables de s’en occuper ou inconscients des risques, ont libéré leurs serpents dans la nature. D’autres serpents se sont échappés accidentellement ou lors de transferts d’animaux. En conséquence, on observe aujourd’hui la présence de cette espèce dans certaines régions françaises, notamment dans le sud et le sud-ouest du pays, mais également en Alsace et dans la Somme.
Grâce à son caractère adaptable, le serpent des blés s’acclimate bien aux écosystèmes français, particulièrement dans les régions au climat tempéré ou méditerranéen. En se reproduisant en liberté, il étend progressivement son territoire. Si ce serpent ne présente pas de danger direct pour l'homme, il peut toutefois poser un risque pour les écosystèmes locaux. Son régime alimentaire, composé de petits mammifères et d’oiseaux, peut entrer en compétition avec celui des serpents indigènes et d’autres prédateurs. De plus, l’introduction d’une espèce exotique peut perturber les équilibres établis et affaiblir la biodiversité locale.
L’impact de la présence du serpent des blés en France est pour l’instant limité, mais les experts craignent une intensification de cette "invasion". Les conditions climatiques, en particulier avec les épisodes de chaleur de plus en plus fréquents, offrent un environnement favorable à l'expansion de cette espèce. Les autorités et les spécialistes de la faune suivent de près l’évolution de la population de serpents des blés et envisagent des actions pour prévenir leur prolifération. Des campagnes de sensibilisation sont également menées auprès des propriétaires de reptiles pour leur rappeler les dangers d'abandonner ces animaux dans la nature.
Pour limiter l’impact du serpent des blés sur les écosystèmes français, il est essentiel de renforcer la législation concernant la détention de reptiles exotiques et de sensibiliser les particuliers. L'introduction de ce serpent montre une fois de plus les risques liés à l’introduction d’espèces non indigènes, que ce soit par négligence ou par manque d’information. Préserver la biodiversité locale est un enjeu de taille, et le serpent des blés est un rappel que chaque écosystème possède son équilibre, fragile et unique.
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Le changement climatique est aujourd'hui un sujet brûlant qui affecte la planète entière, y compris les animaux que nous aimons. Des sécheresses intenses, des incendies, des tempêtes et des vagues de chaleur mettent en danger la vie de nombreuses espèces à travers le monde, et leurs habitats naturels disparaissent à un rythme alarmant. Comprendre comment ces changements impactent nos amis les animaux aide les parents et les enfants à prendre conscience de l’urgence de protéger l’environnement.
Partout dans le monde, des animaux voient leur maison disparaître. Par exemple, en raison de la fonte des glaces, les ours polaires, qui dépendent de la glace pour chasser et se reposer, doivent parcourir de plus longues distances pour trouver de la nourriture. La déforestation, qui s’accélère dans certaines parties du monde, prive les singes et autres animaux de la forêt de leur abri, les rendant vulnérables aux prédateurs et à la faim.
Les océans ne sont pas non plus épargnés. Les coraux, qui servent de maisons et de garde-manger à de nombreux poissons, sont en train de blanchir et de mourir à cause de l’augmentation de la température des eaux. Les animaux marins, comme les tortues et certains poissons, ont de plus en plus de mal à s'adapter, car leurs zones de reproduction et de nourriture changent très vite.
De nombreux animaux parcourent de grandes distances pour trouver un climat plus adapté et une meilleure nourriture. Les oiseaux migrateurs, par exemple, traversent des continents entiers pour échapper au froid ou à la chaleur extrême. Mais avec le changement climatique, leur calendrier de migration est perturbé, et ils arrivent parfois trop tôt ou trop tard, sans pouvoir trouver assez de nourriture pour survivre.
Les papillons monarques, par exemple, célèbres pour leurs grandes migrations entre le Canada et le Mexique, voient leur nombre chuter, car leurs zones d’hivernage sont en danger. Ces changements mettent en lumière la complexité de notre planète : lorsque les animaux sont perturbés dans leur migration, c’est tout l’écosystème qui en pâtit.
Même si ces nouvelles peuvent être inquiétantes, chacun de nous peut contribuer à améliorer les choses. Les enfants et les parents peuvent faire des gestes simples qui ont un impact, comme réduire les déchets, recycler, économiser l'eau, et utiliser moins de plastique. Ces petites actions protègent la nature et réduisent la pollution qui met en danger les habitats naturels des animaux.
En s'informant sur le sujet et en discutant ensemble, les familles apprennent à mieux protéger l’environnement. Des gestes quotidiens peuvent faire une réelle différence, car lorsque nous protégeons la planète, nous protégeons aussi les animaux et leurs maisons.
Le changement climatique est un défi de taille, mais il nous rappelle à quel point il est important de protéger les êtres vivants qui partagent la planète avec nous. En prenant soin de la Terre, nous donnons une chance aux ours polaires, aux oiseaux migrateurs, aux tortues de mer et à tant d'autres animaux de vivre en paix dans leurs habitats naturels. Ce combat pour la planète est un engagement pour notre avenir, et il appartient à chacun d’entre nous, petits et grands, d’y participer.
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En ce début d’automne 2024, la France est confrontée à une présence inhabituelle du moustique tigre (Aedes albopictus) dans plusieurs régions, et ce, malgré la baisse progressive des températures. Ce phénomène, rare à cette période de l'année, alarme les autorités sanitaires, d’autant plus qu’il s’accompagne d’une recrudescence de cas de dengue dans l'Hexagone. Le moustique tigre, originaire d'Asie du Sud-Est, a colonisé une grande partie de la France au cours des dernières années. En 2004, il n'était présent que dans les départements du sud du pays, mais aujourd'hui, il est signalé dans 71 départements, selon les données de l'Agence nationale de santé publique (Santé Publique France). Si l’été est la période habituellement propice à la prolifération des moustiques, sa présence en automne 2024 est une nouveauté.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation. En premier lieu, le réchauffement climatique a un impact direct sur la survie et la reproduction du moustique tigre. Les températures clémentes observées cet automne, souvent au-dessus des normales saisonnières, permettent à cet insecte de prolonger sa période d'activité. Alors que l'automne devait marquer le déclin naturel de sa population, la douceur inhabituelle des températures prolonge sa présence et sa prolifération dans des zones plus septentrionales que d’habitude.
En outre, les précipitations irrégulières mais fréquentes au cours de ces dernières semaines ont favorisé la formation de gîtes larvaires. Le moustique tigre se reproduit dans les eaux stagnantes, et des pluies répétées suivies de périodes plus sèches créent des conditions idéales pour son développement.
La recrudescence de cas de dengue en France est un autre motif de préoccupation. La dengue, une maladie virale transmise par les moustiques tigres, a vu son nombre de cas augmenter de façon significative en 2024. Selon les autorités sanitaires, plus de 200 cas autochtones ont été recensés cette année, une augmentation inquiétante par rapport aux années précédentes.
Traditionnellement, les cas de dengue étaient majoritairement importés, c’est-à-dire contractés à l’étranger dans des zones où le virus est endémique, comme en Amérique latine ou en Asie du Sud-Est. Mais la situation actuelle montre que des transmissions locales, dites autochtones, se multiplient. Cela signifie que des personnes n’ayant pas voyagé dans ces régions ont contracté la dengue en France métropolitaine, preuve que le virus circule désormais sur le territoire.
Plusieurs raisons expliquent cette situation préoccupante. Le moustique tigre, vecteur principal de la dengue, est désormais bien implanté dans plusieurs régions de France, notamment le Sud et certaines régions du Centre et de l’Est. De plus, l’intensification des voyages internationaux et l’arrivée de personnes infectées augmentent le risque de transmission locale une fois que le moustique pique une personne porteuse du virus.
La combinaison de ces deux phénomènes, la prolifération automnale du moustique tigre et la hausse des cas de dengue, alerte les autorités sanitaires. Les experts craignent que ces tendances ne s’intensifient dans les années à venir si des mesures drastiques ne sont pas prises pour lutter contre la propagation du moustique. Des campagnes de sensibilisation sur l’importance de supprimer les eaux stagnantes, ainsi que des programmes de démoustication ciblés, sont cruciaux pour limiter la prolifération.
En parallèle, les autorités de santé recommandent une vigilance accrue, notamment dans les régions où le moustique tigre est très présent. Le port de vêtements couvrants, l’utilisation de répulsifs et la mise en place de moustiquaires font partie des gestes à adopter pour se protéger. Dans un contexte de changement climatique, il devient essentiel d’adapter les politiques de santé publique pour faire face à ces nouvelles menaces sanitaires.
L’automne 2024 marque donc un tournant dans la gestion du moustique tigre et des maladies qu’il véhicule en France. Sa présence prolongée à cette période de l’année souligne l'urgence de mesures proactives et la nécessité de renforcer la recherche sur ces enjeux croissants.
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En octobre 2024, un collectif d'artistes s'est uni autour d'une chanson émouvante, "Le Dernier Mot", pour soutenir la libération de Paul Watson, célèbre défenseur des océans et fondateur de l'ONG Sea Shepherd. Ce projet est porté par des figures emblématiques de la scène musicale francophone, telles que Florent Pagny, Francis Lalanne, Carrée Blanc, Cali, David Hallyday, Véronique Sanson ou encore Nicoletta. Au total plus d'une trentaine d'artistes, avec l'objectif de sensibiliser le public à la situation préoccupante de Paul Watson, actuellement emprisonné au Groenland, et de réclamer sa libération.
Depuis plusieurs décennies, Paul Watson est connu pour ses actions directes visant à protéger les écosystèmes marins, en particulier contre les pratiques de pêche illégale et la chasse aux baleines. Son militantisme a souvent suscité la controverse, mais il a également gagné l'admiration de nombreux défenseurs de l'environnement. En 2024, Watson se retrouve dans une situation critique, menacé d'extradition vers le Japon pour avoir perturbé les activités baleinières du pays. Son arrestation a déclenché une vague de soutien international, et "Le Dernier Mot" s'inscrit dans ce mouvement de solidarité.
Cette chanson, véritable plaidoyer artistique, réunit des voix puissantes pour interpeller l'opinion publique et dénoncer l'injustice de l'arrestation de Watson. Pour Florent Pagny, cette participation est inédite. Connu pour ne pas s'impliquer fréquemment dans des causes politiques, il a pourtant décidé de rejoindre le projet, affirmant que l'inaction face à la détention de Watson pourrait avoir des conséquences graves pour la planète. Pagny, aux côtés des autres artistes, utilise sa voix pour attirer l'attention sur le combat de Watson, qui s'étend bien au-delà de la défense des baleines et touche à la préservation des écosystèmes marins dans leur ensemble.
En parallèle de cette initiative musicale, plusieurs figures publiques, telles que Brigitte Bardot, ont sollicité des interventions politiques pour venir en aide à Watson. Des manifestations ont également été organisées, avec la participation de personnalités comme Joe Duplantier, leader du groupe Gojira, dans l'espoir de faire pression sur les gouvernements concernés.
"Le Dernier Mot" se veut un hymne à la liberté et à la protection de la nature, un appel à l'action pour sauver non seulement Paul Watson, mais aussi les océans qu'il s'est engagé à défendre toute sa vie. Cette chanson-pétition est un moyen pour les artistes et les militants de faire entendre leur voix et de rappeler l'urgence de la situation. En unissant leurs forces, ils espèrent attirer l'attention des décideurs internationaux et obtenir la libération de celui qui incarne le combat pour la survie des espèces marines.
Le clip en exclusivité sur le compte instagram de carré blanc officiel : voir le clip
et la version audio sur le compte youtube de Francis Lalanne : version audio
Halloween est une période où l'imagination prend le pas sur la réalité, où l'effroi et la magie cohabitent pour créer une atmosphère unique. Parmi les symboles emblématiques de cette fête, les animaux jouent un rôle primordial. Leur lien avec les légendes et les superstitions en fait des protagonistes parfaits pour incarner les mystères d'Halloween. Mais pourquoi certains animaux sont-ils si étroitement associés à cette fête ? Lire la suite
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Bienvenue dans le royaume des animaux dont les noms commencent par la lettre "P". Une lettre puissante et évocatrice, qui nous ouvre les portes d'un monde rempli de créatures surprenantes et majestueuses. En empruntant ce chemin alphabétique, nous nous aventurons dans des paysages variés, des vastes plaines africaines aux profondeurs des océans, en passant par les cimes des forêts tropicales.
Imaginez-vous sur les plateaux d'Afrique, où la puissante panthère, félin furtif et redoutable, rôde dans les hautes herbes. Pénétrez ensuite les montagnes de l'Himalaya pour observer le gracieux panda, ce mangeur de bambou emblématique, véritable symbole de la conservation des espèces. Et, dans les forêts luxuriantes d'Amérique du Sud, laissez-vous surprendre par le paresseux, cet animal étonnant qui passe la majeure partie de sa vie suspendu aux branches, à un rythme si calme qu'il incarne la sérénité même.
Chaque créature, du puma à la pieuvre, du pélican au pangolin, dévoile une partie essentielle de la biodiversité qui compose notre planète. Que vous soyez fasciné par les majestueux prédateurs terrestres, les mystérieuses créatures des abysses ou les volatiles des airs, cette exploration vous fera découvrir la richesse infinie de la nature. Préparez-vous à plonger dans un univers où chaque animal commençant par "P" raconte une histoire unique de beauté et de résilience.
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