Après de longs mois passés en mer dans l'océan antarctique, des navires japonais sont rentrés en mars 2018 avec 333 baleines de Mink à leurs bords ! Une hérésie, lorsque l'on sait que la pêche à la baleine est interdite, depuis un moratoire international datant de 1986. Contournant, en dépit du bon sens, cette loi, en prétextant jusque là des pêches à but scientifiques, le Japon, malgré des avertissement de la cour internationale, persiste et signe en annonçant une reprise de la chasse commerciale dans les années à venir.
Et dans le reste du monde, quand est il de la pêche des cétacés ?
Bien plus proches de nous, deux pays européens pratiquent toujours la chasse à la baleine. La Norvège, qui depuis 1993 ne respecte plus le moratoire international et l'Islande qui depuis 2006 à repris également la pêche commerciale. N'oublions pas non plus, les tristement célèbres îles Féroés appartenant au Danemark, et qui massacrent chaque année plus de 250 dauphins pilotes lors de sa tradition barbare !
Mais alors, que font les ONG ?
Sea Shepherd, organisation mondialement reconnu, présente sur le terrain, durant ces dernières années, baisse les bras à son tour. Selon Paul Watson, le Japon utilise des moyens technologiques avancés appuyés par l'armée. Les baleiniers, utilisant ainsi des systèmes satellites sophistiqués, sont capables de repérer la flotte de Sea Shepherd et ainsi d'éviter ses navires. Il n'y aura donc pas de campagne anti baleinier sur l'année 2018. Cependant, Paul Watson, qui ne compte pas en rester là, assure se pencher très prochainement sur de nouvelles stratégies, comptant bien sur les ressources de plus en plus conséquentes de l'ONG.
Texte : Franck BADET
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